Le vélo est probablement un des grands gagnants de cette crise inédite. La demande explose, les grandes villes comme Paris, Lyon, Marseille transforment des routes en voies cyclables, l’Etat va même jusqu’à mettre en place une prime de 50€ pour la réparation de vélos.
Le déconfinement suite au Covid-19 pourrait être une chance pour repenser les équipements urbains et assurer le confort des cyclistes. C'est un moment historique pour prendre rapidement les bonnes solutions. Partout le vélo apparaît comme la solution simple, rapide, peu coûteuse remplissant l'objectif : garantir la distanciation sociale pour les déplacements. Les épidémiologistes estiment que le vélo serait le principal moyen de transport permettant la distanciation sociale, en limitant la pollution, facteur aggravant de transmission du Covid-19 et permettrait ainsi de réduire la propagation du virus.
En effet dans les transports en commun la promiscuité pose problème. Plutôt que de prendre le bus, ou le tramway, beaucoup pourraient préférer utiliser la voiture, même pour des petits trajets. On ne va pas tous pouvoir sortir du confinement pour se reconfiner en voiture ... Alors pourquoi ne pas inciter les citadins qui le peuvent à se déplacer en vélo et diminuer la pollution de l'air que nous respirons ?
Un des avantages du vélo est son effet sur l’appareil respiratoire. Pour les personnes souffrant déjà d’une pathologie comme l’hypertension ou le diabète, la pratique du deux-roues permet de minimiser les effets du Covid-19 : “Qui fait du vélo régulièrement, même à un petit rythme, baisse sa tension [un bon point si l’on souffre d’hypertension]”. Pour les cyclistes en bonne santé, c’est aussi un très bon moyen d’entretenir les muscles respiratoires : lorsque on pédale à un rythme soutenu, le système respiratoire est bien oxygéné et mieux irrigué, vous respirez plus intensément, ça veut dire que vous nettoyez bien vos poumons. En clair, c’est une protection optimale contre le virus. Enfin, à ceux pour qui la pratique d’une activité physique est compliquée, vous pouvez utiliser un vélo électrique.
En effet dans les transports en commun la promiscuité pose problème. Plutôt que de prendre le bus, ou le tramway, beaucoup pourraient préférer utiliser la voiture, même pour des petits trajets. On ne va pas tous pouvoir sortir du confinement pour se reconfiner en voiture ... Alors pourquoi ne pas inciter les citadins qui le peuvent à se déplacer en vélo et diminuer la pollution de l'air que nous respirons ?
Une information du 9 avril nous apprend que le Danemark s’en sort très bien vis à vis du coronavirus. |
Un des avantages du vélo est son effet sur l’appareil respiratoire. Pour les personnes souffrant déjà d’une pathologie comme l’hypertension ou le diabète, la pratique du deux-roues permet de minimiser les effets du Covid-19 : “Qui fait du vélo régulièrement, même à un petit rythme, baisse sa tension [un bon point si l’on souffre d’hypertension]”. Pour les cyclistes en bonne santé, c’est aussi un très bon moyen d’entretenir les muscles respiratoires : lorsque on pédale à un rythme soutenu, le système respiratoire est bien oxygéné et mieux irrigué, vous respirez plus intensément, ça veut dire que vous nettoyez bien vos poumons. En clair, c’est une protection optimale contre le virus. Enfin, à ceux pour qui la pratique d’une activité physique est compliquée, vous pouvez utiliser un vélo électrique.
👉 Lire les articles du Docteur Saladin dans son Blog "Vélo, potager et cerveau" :
Depuis le début de la pandémie de Covid-19, plusieurs municipalités se sont positionnées en faveur de ce mode de transport individuel et propre. Le trafic routier étant fortement réduit en raison des mesures de confinement, les pistes cyclables temporaires fleurissent à l'étranger, nourrissant l'espoir de voir ce mode de transport vert s'imposer durablement dans le paysage urbain après la crise.
Les métropoles étrangères multiplient les pistes cyclables temporaires et s'orientent vers un urbanisme tactique.
La ville de Bogotá, capitale de la Colombie, a été la première à instaurer des mesures en faveur de ce type de transport. Depuis la mi-mars, la maire, Claudia Lopez, a fait construire 76 kilomètres de pistes cyclables en remplacement des axes routiers désormais délaissés par les voitures. Des mesures de limitation du trafic routier le dimanche étaient déjà en place avant le début de la pandémie.
À New York, une partie de la Deuxième avenue a également été transformée en piste cyclable. Même chose à Calgary, Mexico, Séville, Philadelphie, et dans plusieurs villes allemandes, dont Berlin. Souvent matérialisées par des plots ou des lignes de peinture sur le sol, ces pistes cyclables temporaires permettent aux usagers de continuer à pratiquer le vélo tout en se tenant à distance respectable de leurs voisins.
Ces aménagements de la voirie semblent également sur le point de se multiplier dans certaines villes en France comme Paris, Montpellier et Lyon.
L'idée d'aménager ces «coronapistes» fait son chemin à grands.
Nous devons créer des voies cyclables temporaires rapidement et à faible coût.
Nous devons créer une signalétique adéquate pour assurer la sécurité des cyclistes mais aussi des autres véhicules en ville et ne pas oublier de prévoir des infrastructures légères pour stationner son vélo dans les hubs de transport, lieux de vie ou entreprises, en savoir sur le projet angel.bike
La région Ile-de-France a officialisé son soutien financier au projet de RER vélo, un réseau de neuf itinéraires sécurisés imaginés par le Collectif vélo Ile-de-France, qui fédère une trentaine d'associations.
Ces aménagements de la voirie semblent également sur le point de se multiplier dans certaines villes en France comme Paris, Montpellier et Lyon.
L'idée d'aménager ces «coronapistes» fait son chemin à grands.
Nous devons créer des voies cyclables temporaires rapidement et à faible coût.
Nous devons créer une signalétique adéquate pour assurer la sécurité des cyclistes mais aussi des autres véhicules en ville et ne pas oublier de prévoir des infrastructures légères pour stationner son vélo dans les hubs de transport, lieux de vie ou entreprises, en savoir sur le projet angel.bike
La région Ile-de-France a officialisé son soutien financier au projet de RER vélo, un réseau de neuf itinéraires sécurisés imaginés par le Collectif vélo Ile-de-France, qui fédère une trentaine d'associations.