L'empreinte écologique du vélo électrique

Intégration Transformateur Haute Tension - Parc domanial Augsburg (Allemagne )

Les VAE contribuent-ils vraiment à la diminution des gaz qui polluent l’environnement ? 
Le bilan carbone est calculé en équivalent CO2 ou CO2e, c'est le résultat d’un outil de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre que peut produire un objet tout au long de sa durée de vie.
L'European Cyclists’s Federation a lancé une étude comparative du bilan Carbone entre le vélo mécanique, le vélo électrique, le bus et la voiture Thermique (VT).

💹 Les chiffres communiqués dans cet article ne sont qu'une tendance approximative à un instant donné et proviennent de sources web diverses.
- Pour le vélo mécanique le bilan carbone équivaut à 21 g CO2e/km 
- Pour le vélo électrique le bilan carbone équivaut à 22 g CO2e/km 
La voiture personnelle produit 271 g CO2e/passager/km
- 2 vols par an (un Paris-Les îles Canaries et un Paris-Venise) émettent plus d’1 tonne de CO2, soit un an de chauffage d’un petit logement.

Pour chaque kilomètre à vélo, le cycliste moyen consommera 11 kilocalories supplémentaires
 Pour chaque kilomètre à vélo, le cycliste moyen consommera 11 kilocalories supplémentaires qu'un passager dans une voiture.
Pour obtenir ces chiffres , l'étude s’est basée sur une durée de vie d’au moins 8 ans et d’une distance parcourue moyenne de 2 400 km/an. Une Batterie lithium-ion  a une durée de vie de 500 à 600 cycles (un cycle correspondant à une autonomie d’environ 80 km). Les émissions  de CO2 du VAE  sont 16 g CO2e/km , 7 g pour la production et la maintenance et  9 g liés à la production de l’électricité.
Consommation énergétique des moyens de transport marche, vélo, voiture,train et avion.
http://www.economiematin.fr/news-consommation-transports-industrie-services-energie#disqus_thread
 A cela s’ajoutent, les émissions de Gaz à effet de Serre (GES) induites par le « carburant » du cycliste qui sont de 6 g CO2e/km (4,4 kcal/km de plus qu’en voiture). Les VAE émettent donc environ 22 g CO2e/km,soit une valeur très proche de celle du vélo mécanique.
Gaz à Effet de Serre (GES) - Diagnostic  Performance Energétique (DPE)

 Empreinte écologique, Gaz à Effet de Serre (GES) et  Diagnostic  Performance Energétique (DPE)

Chaque seconde dans le monde, plus de 1 million de kilos de CO2 sont émis dans l'atmosphère (compteur). Cela représentait, en 2016, des émissions de 36,4 milliards de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, à peine plus qu'en 2015 et 2014. Le taux de concentration de CO2 dans l'atmosphère a lui aussi atteint un record avec 403,3 ppm (2016).
Cimetière vélos en Chine : des vélos abandonnés sans espoir d’obtenir une seconde vie.

L'empreinte carbone de la France, ses émissions de CO2 et gaz à effet de serre, augmente régulièrement : 733 millions de tonnes en 2014 soit plus de 23 tonnes par seconde (compteur) contre 539,6 Mt en 2010 et 372 Mt en 1990. Les émissions françaises de Gaz à effet de serre, CO2 inclus, avaient baissé de 7 % sur la période 1990-2010.

Les émissions de CO2 de l'Union européenne représente 4 600 millions de tonnes d'équivalent CO2 soit 145 tonnes par seconde. En 2013, on constate une baisse de 2.5% des émissions de gaz à effet de serre. L'Union européenne représente 11% des émissions mondiales de CO2 et la zone géographique qui maîtrise le mieux ses émissions de C02 (-18% de 1990 à 2014).

Les bénéfices économiques et écologique du vélo :

Une étude modélise pour la première fois les bénéfices économiques du vélo en France, en termes de santé, de climat, de tourisme. Mais la France part avec des handicaps : un énorme retard et une pratique en déclin chez les jeunes et les vieux.
La crise sanitaire  covid 19 de 2020  a fait émerger 1000 km de pistes cyclables provisoires en quelques semaines. Il était temps : la France est l'un des plus mauvais pays d’Europe en matière de pratique cycliste, avec moins de 5 % des Français qui l’utilisent tous les jours, contre 30 % des Néerlandais et 13 % des Italiens. La bicyclette n’y représente que 3 % des déplacements, contre 9 % en moyenne au sein de l’Union européenne. 

Les collectivités investissent encore peu en la matière : 8 euros par habitant en moyenne en France, contre 25 euros aux Pays-Bas. Si la crise sanitaire joue un rôle d’accélérateur, c’est principalement grâce à la distanciation sociale autorisée par la bicyclette. Mais une nouvelle étude interministérielle très fouillée atteste d'une avalanche d’autres bénéfices.
Un avantage climat majeur, à commencer par la qualité de l’air et les gaz à effet de serre. Car l’alternative au vélo est bien souvent la voiture, un mode de transport qui représente en France 65 % des trajets de moins de 8 kilomètres, lesquels pourraient donc le plus souvent être effectués à vélo. Or cet arbitrage est lourd de conséquences : un automobiliste seul dans sa voiture émet 169 grammes de CO2 par kilomètre parcouru, voire plus si l’on considère les émissions de la voiture sur tout son cycle de vie depuis sa fabrication (253 g de CO2 par km).

Le vélo, lui, se contente d’un modeste 14 grammes de CO2 par kilomètre, principalement lié aux importations de matériel. Soit 94 % de CO2 en moins, et le ratio est le même en termes de particules fines. L’étude montre qu’en intégrant l’énergie nécessaire au déplacement, soit l’alimentation du cycliste, le rapport chute à 79 % de CO2 en moins – ce qui reste discutable, puisque l’automobiliste lui aussi s'alimente, et pas nécessairement moins.
En plus de ce différentiel, l’étude se penche sur le coût pour la société du recours à l’automobile. Ce qui démolit la rationalité du recours à la voiture sur des petites distances : entre le coût du CO2 émis par le voyageur en automobile, celui du risque d’accident et enfin l’espace de parking et de circulation, on atteint un coût de 17 euros pour 100 kilomètres effectués en voiture. A l’inverse, le vélo procure un bénéfice énorme en terme de santé publique, en réduisant la morbidité et les risques sanitaires de façon exponentielle. Si bien que faire du vélo représente non pas un coût, mais un bénéfice de 91 euros pour la société chaque fois qu’un cycliste franchit la barre des 100km.

La crainte de l’accident de vélo est une chimère : les risques d’accidents de circulation sont vingt fois moins importants que celui lié à une vie sédentaire, puisque l'on dénombre 50.000 morts d’accidents cardio-vasculaires par an, contre seulement 3000 sur la route - et très peu en vélo.

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AirParif : pollution de l'air suivant mes modes de transport en île de France
 Source: http://www.avem.fr et https://www.planetoscope.com