✔ Mise à jour 08/02/2018 : planisphère des systèmes de vélos en libre service en bas d'article.
Il s’agit des vélos type Vélib’ (mot-valise, contraction de vélo et liberté) de la société O Bike. Des vélos partagés qui n’ont pas besoin d’être ramenés à des bornes. Après Billy Bike et bientôt Gobee.Bike, de plus en plus de vélos partagés débarquent. La guerre des services de vélos chinois s’exporte en Europe. Après s’être rendus coup par coup en Asie, Mobike et Ofo ont décidé de s’affronter en Europe, et plus particulièrement au Royaume-Uni et en Italie.
Tarifs dérisoires :
L'absence d'infrastructures lourdes permet d'abaisser grandement les coûts de fonctionnement. L'autre force de ce type de système, c'est son tarif. Comptez seulement 50 centimes pour une demi-heure de trajet.
C'est presque trois fois moins cher qu'un vélo en libre service en station, dont certains sont mêmes inaccessibles si vous n'êtes pas abonné. Pour être rentable, la plupart des services doivent atteindre 7 à 8 utilisations par vélo et par jour.
Les risques du succès :
Le nouveau système de vélos sans attache rencontre un vif succès à Paris depuis son lancement le mois dernier. Mais il est aussi victime d’actes de vandalisme... et certains sont jetés n’importe où. Victime de son succès. Cela fait à peine un mois que les premiers Go-bee-bike, ces vélos à louer en libre-service et sans attaches, ont fait leur arrivée à Paris et pourtant, ils semblent déjà faire partie du paysage. Après une montée en service progressive, il y a désormais plusieurs milliers de vélos verts, stationnés un peu partout dans la capitale, et même parfois au-delà. Mais la principale force de ce nouveau service, qui fonctionne sans bornes d’attache, est aussi sa principale faiblesse. Les vélos, une fois la location terminée, peuvent être laissés n’importe où...
Vélib’ aussi, dès le début de sa mise en service, a été confronté à un phénomène massif de vol et de vandalisme. Au point que chaque année, c’est près de 40% du parc en circulation (8000 vélos par an en moyenne) qui devait être remplacé, car des milliers de vélos étaient soit volés, ou tellement dégradés qu’ils étaient devenus irréparables.
Des utilisateurs ont laissé le vélo dans un lieu inaccessible. Malheureusement pour Go.bee.bike et ses utilisateurs, cette nouvelle offre de transports est également victime de ce phénomène, même si d’après les représentants de l’entreprise, «les dérives sont marginales ». Selon la direction de l’entreprise quelques cas «mineurs » de «privatisations » comme des utilisateurs qui ont laissé le vélo une fois la location terminée dans un lieu inaccessible au grand public, comme une cour d’immeuble. Trois cas de vols ont aussi été identifiés et la police a été saisie.Mais le plus compliqué sera sûrement de récupérer ceux jetés dans la Seine notamment. Il suffit de se balader sur l’application pour voir que, beaucoup sont localisés au fond de l’eau.
Le vélo partagé en Chine pas très écologique :
Si au Japon à Tokyo on essaie de mettre un terme à l’abandon des vélos avec des campagnes tout en fleurs, en Chine la bicyclette finit trop souvent sa course dans des lieux déserts, abandonnée de tous. Et ce sont ainsi approximativement 23 000 vélos en libre-service qui ont été ramassés et transportés dans d’immenses parkings.Le vélo partagé en Chine |
Planisphère du vélo en libre-service :
💡Lire aussi dans ce blog : Uber s'attaque à la location du vélo électrique en libre service
Sources : www.voltage.fr et weelz.fr